SINDBADBOY Editions
07, Le Vau Thébault. 35580. Guichen
02 99 42 21 58
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L'Evangile selon
Jacques Lucas
David Desfougères : L'évangile selon Jacques Lucas
Eh bien, je ne peux que te remercier pour m'avoir fait passer un
excellent moment policier. Tu as réussi à faire une synthèse des éléments
qui font que je trouve un polar... euh, comment dire sans trop te flatter…
bon ben, j'me lance : excellent !
Le commissaire (même s’il a mal tourné) fils naturel d'un Gabin
récitant Audiard dans Le cave se rebiffe et du fameux "Adamsberg"
d'une autre romancière de notre Région. La petite "Marie Lester"
en plus débridée (et pour la tienne on connaît son anatomie au moins lol !!!),
le peintre perdu qui aurait pu partager un appartement parisien
avec les enfants d'Anna Gavalda, les fausses pistes, de la tragédie
saupoudrée à la juste mesure, la fin qui se tient et qui conclut le roman
(y'en a d'autres qui n'y arrivent pas souvent, mais bon, ses bouquins
font des films alors !!!), une intrigue moins violente et internationale
que Chattam mais au moins aussi passionnante.
Bon j'arrête là les comparaisons, parce que ton livre se suffit à lui-même.
J'ai vraiment adoré !!!!
Une question quand même : mais pourquoi il n'est pas en tête de
gondole des grands distributeurs, parce que, quand tu vois la pauvreté de
certains polars ricains qui font l'affiche, on se demande ! …
Encore merci pour les moments passés et ceux qui vont venir !
Al Pacino a dit :
"Ce qu'est devenu le dernier qu'a essayé de m'emprunter
mon "Evangile selon Jacques Lucas" dédicacé ?
Juste un indice :
mes pompes, c'est pas du croco..."
Sunny Winter : Fantôme d'amour
Après deux polars rythmés à la fois noirs et drôles, je découvre une autre
facette de Cyrille Audebert avec ce Fantôme d'amour.
Impossible de résumer ce roman qui commence avec deux
singuliers collectionneurs de valises plutôt déjantés et qui plonge rapidement
dans le merveilleux, quand l'une des valises se révèle "habitée"
par un charmant fantôme.
Cyrille Audebert doit beaucoup aimer les femmes, car si ses personnages
masculins sont souvent décalés, fragiles, en bagarre constante avec un
quotidien qui ne leur est pas toujours favorable (ce qui ne veut pas dire
qu'il soient dénués de charme), ses figures de femmes en revanche sont
tendres et fortes, généreuses et attachantes...
Si vous êtes un esprit totalement cartésien, passez votre chemin.
Mais si vous aimez faire fi des interdits, si vous savez apprécier l'inattendu,
les fantômes de jolies femmes, les anti-héros qu'on aurait envie de
protéger et la tendresse ... alors ce livre est pour vous ! Plongez,
et laissez-vous charmer par ce joli Fantôme d'amour
Agnès Andersen ILV
Chouette ! Le dernier roman de Cyrille Audebert !
Cinquième étage que ça s'appelle. Une fois de plus,
je n'ai pas été déçue.
Entre rigolades et frissons, j'y ai retrouvé l'auteur dans son authenticité.
Un style aussi profond que rigolard, une athmosphère de cruauté décontractée,
une énigme à rebondissements, tout cela emporté par le vocabulaire habituel
des héros à qui on ne leur fait plus.
Bref, j'ai accroché de la première à la dernière page pour suivre un
Hercule déjanté, comme d'habitude, chassant les E.T. et maniant la
psychologie aussi bien que le couteau de cuisine. Un délice !
A celà s'ajoute le défilé de tous mes héros des années 70 dont mon
préféré et de loin : Numéro 6.
Que Numéro 6 devienne le Numéro 1 d'un polar, fallait le faire. C'est fait !
Mais je ne vous en dirai pas plus, sinon qu'à la fin, comme d'hab,
je me suis posée la question piège : "Et si c'était vrai ?"
A lire d'urgence.
"Bien sûr que j'ai vu toutes ces jolies filles, derrière moi ! Mais c'est elles ou la lecture de Cinquième étage... alors je lis !!!